Apodemus flavicollis
RR

Phénologie (d'après les données de cettia-idf)
Juvéniles (0 données):
Présence (17 données):

Carte de répartition d'après la base de données cettia-idf.fr

carroyagecommunes

Note: Les cartes par mailles 2x2km laissent également apparaitre les communes pour lesquelles il n'existe pas de données plus précises que la citation communale.
Commentaires sur l’espèce
Types d'observation
(calcul sur 21 données)
Calculé d'après les mots-clefs.
Estimation parfois faussée par des mots-clefs oubliés.
Un peu plus corpulent que le Mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus), le Mulot à collier se différencie principalement de ce dernier par sa taille, comprenant la tête et le corps, rarement inférieure à 10 cm, son ventre blanc pur et son collier de teinte jaune-ocre, limité parfois à une tache pectorale triangulaire. Strictement nocturne, il se déplace avec agilité, y compris dans les arbres. La journée, il s'abrite dans un nid de feuilles et d'herbes sèches, caché sous une souche ou dans un terrier creusé par lui-même ou une autre espèce.
Le Mulot à collier est omnivore, et se nourrit surtout de graines, de bourgeons et de fruits, plus rarement de larves d'insectes, d'œufs et de jeunes vertébrés. La reproduction s'étale de mars à septembre, voire toute l'année si les conditions le permettent, et la femelle donne en général naissance à trois portées de cinq à six jeunes par an. L'espèce n'hiberne pas, mais il arrive que des individus se rassemblent dans un même nid pour passer l'hiver.
Habitats
Le Mulot à collier est considéré comme une espèce plus sylvicole que les autres mulots, et est donc généralement confiné aux espaces boisés, en particulier les chênaies et hêtraies matures, mais peut s’observer à l'occasion en limite de champ, dans les vergers, haies et jardins arborés ou bosquets.
S'il est difficile à observer, il reste, comme les autres mulots, une proie privilégiée des rapaces nocturnes : sa présence peut donc être détectée par l'analyse de pelotes de réjection.
Répartition en Île-de-France
Cette espèce est difficilement identifiable à vue, et rarement observée, d’où le peu de données disponibles, et peu représentatives de sa répartition réelle sur le territoire francilien : essentiellement forestière, cette espèce est sans doute également présente en Essonne et dans les Yvelines, au moins sur les grands massifs forestiers.
Les dix observations les plus récentes :
Date | Commune | Observateur |
---|---|---|
27-03-2019 | 77114 Gouaix | Caroline PLADYS |
pelotes 2018 - crâne entier conservé, identification par mesure de la mandibule inférieure | ||
27-02-2019 | 77114 Gouaix | Thomas Rochard |
Pelotes 2018 crane en collection. | ||
05-01-2019 | 77930 Fleury-en-Bière | Frédéric Asara |
30-03-2017 | 77240 Vert-Saint-Denis | Sami Hasrouni |
23-07-2015 | 77166 Évry-Grégy-sur-Yerre | Johann PETIT |
identification crane + mandibules | ||
05-07-2015 | 77510 Verdelot | Johann PETIT |
09-07-2014 | 77760 Larchant | Quentin Magos |
13-06-2014 | 77850 Héricy | Eliot Mering |
cranes et mandibules récupérés dans des pelotes de réjection | ||
06-04-2014 | 77510 Doue | Guillaume Larregle |
dans pelote de réjection | ||
01-04-2014 | 77300 Fontainebleau | Quentin Magos |
ossements dans bouteille en verre |